jeudi 19 septembre 2019

  • Urgences : Les annonces de Buzyn ne calment pas la colère des paramédicaux et des médecins

Douze mesures, 750 millions d’euros sur la table… et beaucoup de questions. Ce lundi, à 15h, Agnès Buzyn recevait les représentants des personnels et dirigeants hospitaliers, les syndicats et le collectif Inter-Urgences. Après deux séries d’annonces, mi-juin puis début septembre, qui n’ont pas mis fin au mouvement social des paramédicaux des urgences, la ministre leur a dévoilé son « plan d’actions » pour la «refondation des urgences». Un plan inspiré des propositions du député (LREM) de Charente, Thomas Mesnier, et du chef du Samu de Paris, Pierre Carli.

Alors que cette nouvelle réunion semblait être celle de la dernière chance, le mouvement de grève, qui dure depuis six mois et touche la moitié des services d’urgences publics, ne semble pas près de s’arrêter. Car après un tour de table plus long que prévu, syndicalistes comme représentants des médecins libéraux et du collectif Inter-Urgences ont détaillé leurs critiques et déceptions.

  • Manifestation unitaire interprofessionnelle du mardi 24 septembre :
Stoppons le projet de régression sociale ! 

Le projet gouvernemental confié depuis près de 2 ans à Jean Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, prend forme. Ce dernier fait des annonces au cœur de la période estivale, après un simulacre de concertations orchestré pour détourner l'attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle réforme régressive.
Au nom de « l'équité » personne ne sera épargné, actifs comme retraités toutes et tous perdants !
Le système Macron par points est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l'âge d'accès à une retraite pleine et entière avec la mise en place de nouvelles décotes :
  • recule de l'âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
  • décote de 10% : un retraité partant à l'âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée.
C'est la fin de notre système de retraite calculé en trimestres et des mécanismes de solidarité.
Aujourd'hui, 15 millions de retraités (sur les 16 que compte le pays) bénéficient d'au moins un dispositif de solidarité ! Dans un système à points, il n'y a pas de périodes assimilées comme dans un système par annuité.
Par exemple avant de pouvoir bénéficier de points retraite couvrant les périodes de maladie, d'invalidité… il faudra décompter une période de carence plus ou moins longue 30 jours perdus pour un arrêt maladie. Tous les aléas de la vie professionnelle ont un impact sur la retraite et nécessitent d'être compensés, avec le risque que la compensation soit insuffisante.

Pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et partout, mobilisons nous le 24 septembre.

 

https://paris.demosphere.net/files/docs/20224f637927e6b.pdf
https://paris.demosphere.net/files/docs/43b78c8806bebd6.pdf

https://paris.demosphere.net/files/docs/0396da4e811814f.pdf

La CGT des HSM était présente à la manifestation.







  • Grève massive du personnel médical et non médical du pôle psychiatrie adulte Paris 12ème.
Jeudi 12 aux Hôpitaux de Saint-Maurice (Val de Marne) grève massive du personnel médical et non médical du pôle psychiatrie adulte Paris 12ème.
CMP Saint-Eloi et l'USSPIIC (unite soin à domicile) fermés. Hôpital de Jour Cobert fermé l'après-midi, 27 gréviste sur les unités d'hospitalisation complète.
Revendications : augmentation des effectifs, remplacement des arrêts de travail, retour à une communication bienveillante de la part de la hiérarchie.






Article publié sur 94 citoyen :

Depuis quelques mois, les départs de médecins et d’infirmiers se succèdent au pôle psychiatrie Paris 12 des hôpitaux de Saint-Maurice. Ce jeudi 12 septembre, les personnels sont en grève.
 « Depuis le changement de chefferie de pôle, le projet de soin qui pousse à l’ambulatoire à marche forcée a heurté la façon de travailler des équipes en place car il y a des pathologies lourdes et il faut du temps pour soigner en psychiatrie« , explique David François, délégué CGT. « Alors que les conditions de travail sont déjà difficiles, souvent en sous-effectif, et que les salaires n’ont pas été augmentés depuis dix ans, ces désaccords ont contribué à faire partir les soignants. » En quelques mois, 8 des 10 médecins à temps plein (il y a aussi 7 médecins à temps partiel) ont claqué la porte, soit 6 praticiens hospitaliers dont 4 responsables d’unité et deux assistants. 7 infirmiers sont aussi partis. Des départs symptomatiques du malaise qui s’est installé dans ce pôle.

Lire la suite sur le site web 94 citoyen.
  • La psychiatrie « au bord de l’implosion » en France
Un rapport parlementaire livre un diagnostic alarmant sur la situation de la psychiatrie en France : la prise en charge des patients est décrite comme « catastrophique ». 

 C’est un rapport d’initiative parlementaire dont se serait sans doute bien passée la ministre de la santé, Agnès Buzyn. 
A quelques jours d’une nouvelle journée d’action des personnels paramédicaux des urgences en grève, et quelques mois seulement après des mouvements sociaux d’ampleur dans plusieurs établissements psychiatriques, les députées Caroline Fiat (La France insoumise, LFI, Meurthe-et-Moselle) et Martine Wonner (La République en marche, LRM, Bas-Rhin) livrent, mercredi 18 septembre, un diagnostic explosif de la situation de la psychiatrie en France. « Ce rapport est avant tout un manifeste politique et un cri d’alarme », expliquent les deux élues.

Lire la suite sur le Journal Lemonde.




RELATIONS PRESSE CONFÉDÉRALES
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  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE AGNÈS BUZIN NE RÉPOND PAS À L’URGENCE DANS LES HÔPITAUX

C’est par une annonce officielle, cet après-midi, que la ministre des Solidarités et de la Santé prétend solutionner la crise qui traverse les hôpitaux et particulièrement les services d’urgences.
Les fuites des mesures qui seront annoncées, largement répandues dans la presse, ne satisfont pas les professionnels.
La CGT continue d’exiger des gestes forts du gouvernement qui doit entendre la colère des personnels et la détresse de la population dans les régions qui sont désertées par les services publics et reste prête à discuter de mesures organisationnelles ; mais, faut-il, pour cela, qu’il y ait dialogue social !
Ces mesures ne pourront pas répondre à l’urgence car leur impact sera visible à moyen terme.
La CGT porte l’évidente nécessité de desserrer l’étau financier qui étrangle les hôpitaux par l’augmentation au moins à 5% de l’ONDAM dans le PLFSS. L’abrogation immédiate de la taxe sur les salaires doit permettre d’atteindre immédiatement cet objectif qui doit financer l’arrêt des fermetures de lits, l’embauche des personnels indispensables à la prise en charge de la population et les revalorisations salariales qui redonnent  de l’attractivité aux métiers de la santé.
La CGT sera présente cet après-midi au ministère, lors de la présentation du plan Buzin, et portera les
revendications des agents hospitaliers et de tous les professionnels de la Santé et de l’action Sociale.
Nous notons une inflexion du gouvernement, mais il faut des personnels pour que l’arrêt de la fermeture des lits soit une réalité. La nécessité d’embauche est criante pour rendre crédible des annonces qui ne répondront pas non plus à l’urgence de la création d’emplois dans les EHPADS.
Seul le rapport de force permettra de faire céder le gouvernement.
La CGT appelle à la manifestation et l’action sur tout le territoire et, à Paris, ce mercredi 11 septembre, place d’Italie, à 13 heures, pour obtenir une vraie revalorisation de l’ONDAM hospitalier dans le PLFSS à 5 % minimum.


Montreuil, le 9 septembre 2019

  • Distribution de tracts pour la manifestation du 11 septembre

Distribution de tracts a 6h30 aux entrées des Hôpitaux de Saint-Maurice pour la manifestation du 11 septembre.

La CGT des Hôpitaux de Saint-Maurice était présente a la manifestation.


 

Ensemble, public, privé « Le 11 septembre 2019, toutes et tous à Paris »

Cela fait des années que les Services Publics sont laminés par des réformes et des budgets qui détériorent leur fonctionnement et réduisent leur capacité à mener à bien leurs missions auprès de la population.
Aujourd'hui, dans le secteur privé comme public, le gouvernement Macron déclare la guerre à la Santé et à l'Action Sociale. L'ennemi véritable de Macron, c'est le peuple qu'il dépouille de ses droits et de ses biens : augmentation CSG, réduction de l'ISF, ordonnances Travail, SNCF, Fonction Publique (État, Territoriale et Hospitalière), formation, protection sociale et retraite...

La cible principale du gouvernement : les services publics.

Propriété du peuple, ils garantissent la réponse aux besoins fondamentaux quelle que soit la condition de l'individu, ils réduisent les inégalités et sont garants de la redistribution sociale, ils maillent les territoires et sont au service de la population et non des intérêts d'actionnaires voraces.
La méthode est simple et toujours la même : frapper vite et fort, assommer la population sous l'avalanche des mauvais coups.
La conséquence de la refonte des instances représentatives du personnel aboutit à une réduction drastique des moyens syndicaux et donc de notre capacité à vous informer, vous accompagner et vous défendre.
Le but ? Casser tout ce qui gêne le démantèlement, le morcellement et la privatisation des services publics.

Pour des moyens à la hauteur de la santé et de l'action sociale :

  • La défense du statut des fonctionnaires
  • La défense et l'amélioration des conventions collectives.
  • L'arrêt des fermetures de lits et de services
  • L'augmentation des salaires pour tou.te.s
  • Un financement pérenne et inscrit dans la loi de tous les établissements.
Statut, emplois, droit du travail, salaires, conditions de travail, services publics, retraite:
Ne rien faire c'est laisser faire !